Friday 18 November 2022

Sur les Fées

Le cycle « The Invisible Library » de Genevieve Cogman (non traduit en français, mais que font les éditeurs ?) raconte les aventures d’une jeune femme travaillant pour une bibliothèque très… particulière, dirons-nous pour ne rien divulgâcher, qui est souvent aux prises avec les Fées et les Dragons, les deux factions qui luttent pour la suprématie dans cet univers de fantasy urbaine.

Le 2me roman du cycle, The Masked City, commence avec un extrait d’un manuel à destination des bibliothécaires devant lutter contre les Fées. Je ne résiste pas à l’envie d’en traduire un passage…

« Les Fées – leur Inclination au Chaos et leurs Pouvoirs

Les Fées se nourrissent des interactions émotionnelles entre elles et les humains. Elles considèrent ces derniers – et même les autres Fées – comme de simples figurants dans la mise en scène de leur existence. Toute leur vie tend à devenir une boucle de rétroaction : plus une Fée rend sa vie spectaculaire et conforme à des éléments narratifs donnés (par exemple, jouer le rôle de la méchante, de la traîtresse ou de l’héroïne), plus elle deviendra puissante. Et plus elle deviendra puissante, plus elle se conformera aux clichés correspondant à son rôle.

[…]

Les Fées sont dangereuses en ce qu’elles émettent un Ensorcellement leur permettant de manipuler les émotions des humains qui les entourent. En sus de ce pouvoir partagé par toutes les Fées, les plus puissantes d’entre elles ont accès à des pouvoirs magiques ou physiques considérables, en fonction de l’archétype ou du stéréotype qu’elles ont choisi d’incarner. »


Méliane, la reine des Fées


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