Campagne Maléfices - Résumé Ep01

 Premier jour : Jeudi 17 octobre 1901

Au 13 rue Fontaine à Paris, au 5ème étage de l’immeuble, attendent 4 personnes. Elles sont dans le vestibule de l’étude de Maître Glénard, notaire de son état. Elles ont été accueillies les unes après les autres par Irène, sa secrétaire. Elles ne se connaissent pas. Elles ont toutes les quatre reçu, sans le savoir, un courrier de la part de Me Glénard leur demandant de venir à son étude le 17 octobre à 18h pour une affaire les concernant, car il détiendrait certaines “informations”...

Alors que l’heure de rdv passe, de l’agitation se fait sentir parmi nos 4 personnages. Les deux femmes se présentent. Fiona De Roche est aviatrice et Louise De Laderrière est chimiste. Elles apprennent qu’elles ont été convoquées toutes les deux pour le même motif, tout comme les deux hommes, Séraphin et Luc La Chips, un Saltimbanque-troubadour, filiforme portant des vêtements amples et un haut de forme.

Alors qu’ils s’étonnent du retard, ils demandent à Irène s’il est possible d’ouvrir le bureau. C’est chose faite, et là, ils découvrent un bureau livré au vent. Un tableau au sol laisse apparaître un coffre-fort. Les feuilles volent. Fiona se précipite à la fenêtre et manque de défaillir lorsqu’elle voit le corps de Me Glénard gisant, 5 étages plus bas, dans la rue. Elle appelle la police.

Après s’être tous assurés que Fiona allait mieux, Louise vient en aide à Irène qui se sent mal, Luc dévale les escaliers pour porter secours au malheureux, Séraphin rassemble les documents. Arrivé dans la rue, Luc se penche sur le corps, le retourne, mais il est trop tard. Deux hirondelles arrivent et constatent le décès de Me Glénard. Séraphin découvre un papier posé sur le bureau avec écrit : « Je suis de retour, Hugo ».

Fiona découvre, au sol, un limonadier. Elle y lit à voix haute les inscriptions « restaurant italien, Le Stromboli ». Elle le glisse dans un pli de sa jupe.

Séraphin replace le tableau devant le coffre.

Le commissaire Grenier arrive alors. Irène lui indique qu’ils attendaient tous dans le vestibule lorsque l’accident est arrivé, mais il relève les noms de toutes les personnes présentes. Louise De Laderrière, Fiona De Roche, Luc La Chips et Séraphin Baupin.

Les 4 inconnus se séparent. Louise invite Fiona à boire un thé, Luc se rend dans le bar situé à proximité, Séraphin s’enquiert de son factotum Amadou.

Luc apprend que Me Glénard venait d’ouvrir son étude 2-3 jours plus tôt. Luc repart vers son quartier, situé vers Château-Rouge.

Alors que leur voiture a traversé la Seine, Fiona et Louise passent devant un restaurant appelé le Stromboli. Après avoir fait un rapide tour du bâtiment et remarqué qu’il était fermé pour travaux, et que les portes ne s’ouvraient pas, elles décident de revenir plus tard dans la nuit, habillées de manière plus adaptée.

A leur retour, les deux femmes essayent de crocheter les serrures en façade, sans succès. Elles contournent l’immeuble. Après s’être débarrassées d’un poivrot encombrant en se faisant passer pour des policiers, elles réussissent à crocheter la porte arrière du restaurant. Éclairées par leurs briquets, elles explorent les différentes salles du restaurant. Aucun signe d’activité ou de travaux dans ces lieux. Au sous-sol, Elles découvrent un carton rempli de limonadiers neufs, les mêmes que celui trouvé plus tôt sur le sol de l’étude, ainsi qu’une ramette de papier à en-tête de l’Hôtel de l’Adour. Elles en prennent une feuille. Elles se séparent en se donnant RDV le lendemain à l’hôtel de l’Adour.

Deuxième jour d’enquête : vendredi 18 octobre 1901.

Séraphin a rendez-vous avec l’amie d’Amadou, Henriette. Elle lui apprend que celui-ci est au poste de police. Il décide ensuite de retourner à l’étude du notaire.

Luc se rend au café des Réveilleurs. Il y rencontre Célestin, qui veut bien organiser une rencontre entre Luc et Henriette, la concierge de l’immeuble de la rue La Fontaine. Le RDV est organisé pour 13h, heure de la pause de celle-ci. Il réussit à la soudoyer contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il a accès pendant 5 minutes à l’étude, en passant par la porte de service. Il ne trouve rien de nouveau, mais constate que le coffre ne peut être ouvert qu’avec une clef particulière.

Lorsqu’il sort, il rencontre Séraphin.

Dans la matinée, le commissaire Grenier s’est rendu chez Louise et chez Fiona pour leur indiquer qu’un des comparses avait donné un faux nom et qu’ils étaient tous suspects du meurtre de Me Glénard.

Louise et Fiona se retrouvent à proximité de l’hôtel de l’Adour. Elles remarquent qu’il est désaffecté, les portes et les fenêtres sont murées jusqu’au 3ème étage. Il semble abandonné.

Elles décident de revenir plus tard avec du matériel, se donnent RDV au salon de thé “La Cire des abeilles” le samedi. Louise doit demander à son père s’il peut avoir accès au corps du notaire à la morgue par l’intermédiaire d’un de ses amis médecin, puis se rendre au commissariat pour chercher des informations sur Irène.


Séraphin, Luc et Célestin se retrouvent au café où ils boivent une absinthe.

Ils observent à nouveau le mot trouvé sur le bureau et remarquent l’en-tête de l’hôtel de l’Adour. Ils s’y donnent RDV le lendemain.

En partant, Luc repasse voir l’immeuble, et, en échange d’un Napoléon, obtient la clef de la porte de service de l’étude pour 48h.


Troisième jour d’enquête : samedi 19 octobre

Symbole ornant la chevalière d’Irène et du C. Grenier.


Louise se rend à la morgue tôt le matin afin de rencontrer Hyppolite Dutertre, le médecin chef, ami de papa. Dans les effets du notaire se trouve une petite clef. Elle est autorisée à la conserver. Elle y voit, dans la case 1348, le corps du Notaire. Pas de signes particuliers sur son corps, hormis les horreurs que l’on s’attendrait à voir sur un corps ayant chuté du 5ème étage…

Au commissariat, elle voit le commissaire Grenier. Celui-ci lui dit qu’il ne peut lui donner les coordonnées d’Irène. Il va la contacter et lui demander son accord. RDV est fixé le dimanche matin à 11h. C’est alors que Louise remarque qu’il porte une chevalière avec deux clefs croisées, que portait également Irène.

Irène et le commissaire Grenier appartiennent-ils à une société secrète ?


Alors qu’elles se sont retrouvées au salon de thé, Fiona et Louise remarquent dans la rue un chariot avec à côté les deux hommes qui étaient avec elles chez le notaire. Après avoir convenu d’un signe secret, Fiona va à leur rencontre. Rassurée par leurs propos, ils se retrouvent tous à La Cire des abeilles, devenu le quartier général de la bande hétéroclite. Ils échangent les informations ayant été glanées chez chacun depuis jeudi soir, soit l’avant-veille. La clé est confiée à Luc qui doit se rendre à l’étude. Ils se donnent RDV au salon de thé le soir même.

Luc trouve deux enveloppes dans le coffre de l’étude.*

Salon de thé le samedi soir :

Fiona et Louise ont du matériel pour accéder à l’hôtel, Séraphin est venu avec sa charrette aux côtés d’Amadou, Luc est toujours accompagné de Célestin.

Les enveloppes sont ouvertes.

*La première contient une lettre d’une personne se faisant nommer “Zadkiel” et un médaillon représentant l'archange du même nom, accroché à sa chaîne. Le papier est adressé à Me Glénard, lui indiquant qu’un jour il aura besoin de lui pour échapper à une menace d’outre-tombe, et que ce jour-là, il devra le contacter. Cela signifie-t-il venir le voir avec la médaille ?

**La deuxième grosse enveloppe contient des coupures de journaux concernant un massacre perpétré en août 1890 par Hugo Andreati à l’hôtel de l’Adour, ainsi que la retranscription de son procès. Il était cuisinier, d’origine italienne et a été condamné au terme d’un procès expéditif à la guillotine, jugement exécuté en décembre 1890. Le massacre ne semblait pas anarchiste ou terroriste, car il avait blessé au couteau de cuisine les clients de l’hôtel de façon indistincte, cela tombant sur les premiers malheureux lui tombant sous la lame.

Ils décident ensuite d’explorer le vieil hôtel. Après avoir réussi à escalader la façade de l’hôtel, et être arrivés sur le balcon du troisième étage situé à l’arrière du bâtiment, ils explorent toutes les pièces de l’hôtel. Ils ne découvrent rien de particulier si ce n’est un ancien papier à en-tête de l’hôtel, qui n’est pas le même que celui trouvé la veille.

Ils décident de se séparer pour le soir. Le salon de thé va devenir leur repère pour le moment. Ils s’y donnent RDV le lendemain soir.


4ème jour d’enquête : dimanche 20 octobre 1901

Louise se rend à son rdv au commissariat. Le commissaire ne peut pas lui donner son adresse, mais son nom est dévoilé. Il s’agit d’Irène Dumas. Elle rentre chez elle afin d’appeler tous les Dumas de l’annuaire. Un des Dumas lui apprend qu’elle a fait une école de secrétariat, celle de Mme Stetson en 1870 et qu’elle habite vers le Palais Royal.

Séraphin contacte Barnabé, son ami franc-maçon, mais il n’a rdv que le jeudi près de la loge.


Le soir, après s’être retrouvés au QG, ils décident de se rendre à l’église du quartier des Buttes-Chaumont.

L’ecclésiaste reconnaît Zadkiel sur le médaillon et les informe qu’il n’est pas présent dans les liturgies catholiques, plutôt protestante ou juive.


En rentrant, Fiona décide de repasser devant le Stromboli. Elle fait le guet et repère une voiture ralentir devant l’entrée de service du restaurant. Son chauffeur a un comportement suspect, comme s’il inspectait les environs, mais sans remarquer Fiona. Elle décide de la suivre l’automobile, mais perd sa trace au niveau du Pont-Neuf. Cependant, Fiona pense avoir réussi à noter le numéro d’immatriculation de la voiture.

Affaire à suivre, donc…


Séraphin consulte une de ses connaissances parmi les antiquaires juifs. Il lui donne le contact avec un Rabbin qui l’informe que Zadkiel est un archange justicier de compassion qui domine la 4ème sphère de la kabbale. Il aurait retenu le bras d’Abraham quand celui-ci devait tuer son fils.


5ème jour d’enquête lundi 21 octobre :

Fiona se rend au cadastre du quartier des Buttes-Chaumont. Elle y apprend que l’hôtel de l’Adour a été acheté par un certain M. Hourcade, habitant Bayonne, et qu’il en est le propriétaire depuis fort longtemps, même avant les tristes événements liés à Andreati.

Au cadastre du 7ème arrondissement, on l’informe que l’identité de l’acheteur du Stromboli ne peut être dévoilée. En insistant, on lui apprend qu’il a été acheté par le Dr Langelier il y a 1 mois.


Pendant ce temps-là, Louise recherche Irène vers le Palais Royal. Elle interroge tous les concierges des immeubles du quartier. Elle a l’impression dêtre suivie. Elle entre dans un magasin pour observer si elle est effectivement suivie. Lorsque l’homme passe devant le magasin, elle reconnaît le commissaire Grenier.


Fin de la première partie


Note : pour la partie à venir nous devons jouer le tour de Luc La Chips, qui pendant les actions du reste de la bande a décidé de se poster à son tour devant le Stromboli. Cette fois il est venu préparé puisque Fiona lui a prêté sa voiture si une course-poursuite est nécessaire !


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